La forêt a créé un paradis, et l’homme en a fait un laboratoire.

Entre une peinture – installation et une vidéo Selfati continue son travail de recherche sur la représentation de la condition humaine. Dans des villes comme Casablanca, désormais mondialisées, l’espèce humaine ne déroge pas à la règle implacable de la survie par l’adaptabilité, et par conséquent de la métamorphose de sa nature propre.
Usant de peu de couleurs et d’aplats sans effets plastiques Selfati fait entrer le regardeur dans un étrange voyage au cœur de cet humain en quête de sens. Cheval élégant, fragile, démultiplié, qui peut être vu comme un paysage de collines posé sur des pattes, colonnades, ou encore architecture.

Ilias Selfati

est né en 1967 à Tanger.

Il à étudié à l’École des Beaux-arts de Tetouan (Maroc) de 1989 à 1991, puis à la Faculté des Beaux-Arts de l’UCM à Madrid (Espagne) en 1994, en il a notamment suivi un cours approfondi de techniques de gravure avec l’artiste espagnol Gerardo Aparicio. Il a également suit des cours de sérigraphie au Collège des arts graphiques de Madrid en 1993.

Selfati a été invité à un atelier d’art organisé par l’Université Complutense de Madrid à El Escorial en 1993 et donné par l’artiste espagnol d’origine marocaine José Hernández. Ils resteront de bons amis et collègues jusqu’au décès de José triste en 2013.

Il a effectué des résidences, notamment en Espagne et a bénéficié de plusieurs bourses dont celle de la fondation italienne de Como et celle de la Cité des Arts à Paris (France).

Selfati est représenté à Casablanca par la galerie Shart.