Nathalie JUNOD PONSARD, L’épaisseur de la lumière
L’art qui pense #03
Jeudi 08 mars 2018, 19h
Nathalie Junod Ponsard
a participé à de nombreuses expositions internationales d’art contemporain. Elle a exposé dans des musées nationaux, notamment au Centre Pompidou, au Singapore Art Museum, au Bauhaus de Dessau, Palazzo delle Esposizioni à Rome, Musée de l’Oural en Russie ; en Chine : au MOCA, au Luxelake, le Greenland 468 Center a présenté une exposition rétrospective de son œuvre en 2014.
Elle réalise des commandes publiques monumentales pour le Ministère de la Culture à Paris et au MACRO à Rome. En 2017, elle représente la France à la Western China International Art Biennale en Chine.
Nathalie Junod Ponsard cherche à révéler l’influence de l’environnement sur l’homme en créant des œuvres lumineuses qui modifient la densité des espaces et tendent à déstabiliser nos repères habituels.
Ses installations générées par de multiples expérimentations lumineuses, des recherches entre art & sciences, troublent les sens et suscitent une modification physiologique de nos repères perceptifs. La lumière et ses variations chromatiques (ou longueurs d’onde) engendrent des sensations d’énergie que l’artiste fait varier suivant les lieux et les situations.
« Ces dernières provoquent des sensations qui varient par paliers, dans un registre qui conduit de l’éblouissement à l’anesthésie, de la disparition ou de l’effacement au vertige et qui, toujours, associent à la perturbation physique des repères spatiaux par saturation électrique, une perturbation physiologique des repères perceptifs par excès d’information rétinienne. » Christophe KIHM. Critique d’art, rédacteur ART PRESS.
L’expérience de l’espace dans sa nouvelle configuration lumineuse devient expérience physique et esthétique dans une recherche de synchronisation du lieu, du site et de la lumière. Ses recherches l’ont amenée à explorer l’influence de la lumière sur les systèmes biologiques, à expérimenter les limites de la perception et les effets psychotropes de la lumière. La lumière est comme un révélateur d’une influence constante sur nous-mêmes, qui annonce la confrontation avec l’instant présent.
2017, Œuvre de lumière permanente sur l’immeuble Austerlitz, Avenue Pierre Mendès France, Zac Paris Rive Gauche, Paris 13
Ateliers 2/3/4 Architecte Jean Mas, Altarea Cogedim
photographe Guillaume Thomas
