Henry-Claude Cousseau

Né en 1946, Henry-Claude Cousseau est Conservateur Général Honoraire du Patrimoine. Après une carrière de directeur de musées (Les Sables-d’Olonne, Nantes et Bordeaux), il a été Inspecteur Général des Musées de France, puis Directeur de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (2000-2011).

Lauréat du Grand Prix National des Musées en 1991, il est un spécialiste reconnu en art moderne et contemporain. Il a réalisé de nombreuses expositions tant en France qu’à l’étranger (Ecosse, Danemark, Inde, Chine, Japon, Italie…) en particulier sur l’Avant-garde Russe (Nantes, 1993), le Surréalisme (« Nantes et le Surréalisme », 1994), les jeunes scènes artistiques internationales (« Indian Summer », Paris, Ensba, 2005), récemment « L’Art et la machine » (Lyon, Musée des Confluences, 2015) et publié de nombreuses études sur des artistes modernes et contemporains (Braque, Chaissac, Jean Hélion, Jean-Michel Albérola, Philippe Cognée, Daniel Dezeuze, Gregory Forstner, Giuseppe Penone, Annette Messager, Sarkis, Soulages…).

Il est l’auteur d’une importante monographie sur le peintre français Jean Hélion (1904-1987) parue en 1992 aux Editions du Regard (Prix Odilon Redon, 1996) et de deux recueils d’articles et d’essais, «La Nuit claire» (2005, Editions Jacqueline Chambon) et «L’Oeil des mots» (2011, Editions du Relief).

Henry-Claude Cousseau est également Président de Yishu 8, Vice-Président de la Fondation William Christie-Les Arts Florissants, et Président de l’association des Amis de Martin Barré.

Cette rencontre se déploiera sous-forme d’une conversation avec Mohamed Rachdi.

Il y sera question de la carrière d’un fécond acteur de l’art et de la culture qui a occupé différents postes à la tête de musées, ainsi que de l’École Supérieure des Beaux-Arts de Paris, mais aussi de son rôle à l’Inspection Générale des musées dans les années 80 avec la redéfinition de la politique culturelle en France, sans oublier les riches activités de commissaire d’exposition, de sa politique d’acquisition dans des musées, ou encore ses activités de critique/écrivain, auxquelles on pourrait rattacher son action active en direction de L’Arte Povera et de Guiesppe Penone en particulier ou de l’Art Brut et des pratiques non-académiques, autodidactes, notamment son travail sur Gaston Chaissac…